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Deux anniversaires…

Par notre fondateur, Pierre Thomas

 

 

« C’est avec un immense plaisir que je félicite tous les membres d’Anglo-French Adjusters et Pierre Thomas Law à l’occasion des quarantième et trentième anniversaires respectifs de leur création officielle.

 

En réalité, leurs origines remontent un peu plus loin. Personnellement je prends comme date de départ 1968, lorsque l’Aston Martin d’un client fut endommagée à Londres par une auto espagnole conduite par un Colombien, qui eut vite fait de disparaître…   Après des efforts considérables, j’ai finalement reçu un courrier du représentent d’un assureur espagnol, curieusement sis à Paris. Je me suis rendu en visite à son bureau et en suis sorti non seulement avec les dommages et intérêts mais aussi avec ma nomination comme son conseil britannique ! (Nous avons même évoqué les complications relatives à l’Irlande – plus ça change…).  Ceci a par la suite entraîné ma nomination comme correspondant « Carte Verte » de plusieurs assureurs français importants de leur clientèle, suivis d’autres dans les années suivantes.  Ont suivi ensuite les nominations « Quatrième Directive » des années 2000.

 

L’Aston Martin m’a donc bien bénéficié au fil des années mais jamais assez pour me permettre d’en acheter une pour moi-même !

 

En 1982 on me demande de former une société pour la représentation de deux groupes d’assurance français majeurs, d’où la création d’ A.F.A.  Y était inclus à l’origine un service d’assistance 24h/24, tâche qui heureusement n’a duré qu’environ 4 ans.

 

En 1992, j’ai décidé de créer mon propre cabinet d’avocat et de transférer tous les titres de correspondant « Carte Verte » à A.F.A.   Julie Charterton a participé à cette création, Simon Ball nous a rejoint vers la fin de la première l’année, Lesley Mair et Hélène Hartley peu de temps après.  J’ai pris ma retraite il y a maintenant douze ans mais depuis, les deux entreprises continuent leur évolution avec succès.

 

Il me semble que ces 40 ans sont marqués par trois étapes :

 

D’abord, l’Apprentissage. Dans les années 1960, la circulation internationale n’était qu’une fraction de celle de nos jours, les assureurs avaient peu de raisons de s’occuper de la loi des pays étrangers.  Mais avec le passage du temps, tout le monde devait en prendre connaissance.  Est arrivée au surplus l’entrée du Royaume-Uni dans la communauté européenne en 1973 et son assimilation avec le Droit Européen, surtout dans les années 1980.  Nous étions au cœur de ce mouvement.

 

Ensuite la « Rationalisation ».  Les années 1980/90 ont vu la disparition de beaucoup d’assureurs, importants et modestes, la plupart absorbés par les grands groupes multinationaux. Il faut dire que ces groupes étaient mieux adaptés à « l’européanisation » du droit des assurances, du droit de la responsabilité et du droit international privé. Moins de clients mais autant de dossiers…

 

Finalement, le Brexit et la marche arrière. Nos nouvelles missions deviennent d’apprendre comment désengager le droit anglais de la législation européenne et d’en comprendre les conséquences.

 

Mais la circulation et le commerce internationaux n’ont pas cessé, donc l’objectif actuel est d’adapter et de contribuer à l’évolution d’une nouvelle relation avec l’Europe dans l’intérêt de toutes les parties en cause. Pour l’exécution de cette tâche, j’adresse mes meilleurs vœux à tous mes anciens collègues, ne doutant pas de leur succès. »

Pierre Thomas, mars 2022

29 mars 2022 · 8 min
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